Avec ses vêtements ondoyants et nacrés, même quand elle marche on croirait qu'elle danse, comme ces longs serpents que les jongleurs sacrés au bout de leurs bâtons agitent en cadence. Comme le sable morne et l'azur des déserts. Insensibles tous deux à l'humaine souffrance, comme les longs réseaux de la houle des mers. Où tout n'est qu'or, acier, lumière et diamants, resplendit à jamais, comme un astre inutile, la froide majesté de la femme stérile.